Ben c'est normal, pour le vendeur, le prix du produit qu'il vend n'est jamais trop élevé, tandis que pour l'acheteur c'est le contraire. C'est l'éternelle loi de l'offre et de la demande...
sergio
| 1/7/2008
Oui, mais simpliste comme raisonnement. Hoééé..on vit dans un monde capitaliste, il faudra bien un jour l'accepter et comprendre l'irreversibilité du processus, a moins d'une revolution planetaire. Donc, le prix du pétrole repond aux lois de l'offre et de la demande. La demande, c'est la chine, l'inde auquels il faudrait dire de ne pas se developper et de ne pas atteindre notre niveau de vie "tant apprecié". Ok?, engeulons les. Les etats unis qui poursuivent une course effrenée à la croissance; les compagnies petrolieres qui ne developpent pas leurs capacités de raffinement , à dessein bien sur; sans oublier les spéculateurs. Alors..., le ministre de l'opep...bof.
serge
| 1/8/2008
mandragore
| 1/8/2008
http://www.decroissance.info La « décroissance » est une interpellation à la « croissance économique », expression qui donne une connotation vivante et positive à des phénomènes destructeurs des écosystèmes et du tissu social. Le développement économique productiviste accroît lécart entre les riches et les pauvres tandis que laugmentation de la production de « richesse » ne signifie pas lamélioration générale de la condition humaine. La croissance des entreprises ne les empêche pas de couper des postes pour augmenter leurs bénéfices, réduisant à néant largument pro- croissance de la création demplois. Par ailleurs, la production toujours augmentée de biens de consommation gruge les ressources qui constituent notre capital écologique et engendre de la pollution et des déchets à la tonne. Les guerres, déversements de pétrole ou carambolages automobiles sont des exemples dévénements qui élèvent le produit intérieur brut, indicateur dont on se sert pour évaluer la santé des nations. Cette analyse des activités humaines donne un portrait inexact de la réalité. Comme beaucoup dautres avant nous, nous affirmons que léconomie doit cesser de dicter les décisions de tout ordre et redevenir un moyen au service des êtres humains.
mandragore
| 1/8/2008
J'ajoute : Le pétrole, ben si on continue à en bouffer comme on le fait actuellement pour le mettre dans les voitures, on va avoir des soucis dans pas bien longtemps pour Les solvants, les aromes artificiels, les médicaments, les plastiques, les encres synthétiques, les textiles, le caoutchouc synthétique, les additifs de chimie, le velleda des tableaux, la colle des post-it, la résine des ordinateurs, la moquette, les lubrifiants, le dentifrice, ...
Et : les engrais des palmiers à huile et des maïs et colza à pétrole synthétique.
Enfin, si on fait du faux carburant à base de biomasse, on détruit le peu qu'il reste de sol, et on désertifie encore plus rapidement les régions cultivables (france comprise, regardez la couleur des sols dans les champs). Et s'il n'y a plus d'engrais ni de pesticides pour faire pousser "hors sol" les cultures des pays occidentaux... on rencontre un autre mur, celui de la faim.
C'est l'éternelle loi de l'offre et de la demande...